Le président cause dans le poste
"C’est une grosse surprise également pour les kitesurfers réunis à la FFVL qui gère cette discipline depuis la fin des années 90, mais beaucoup d’indices depuis 2010 nous laissaient penser que l’option n’était pas improbable.?Les kitesurfers partagent sincèrement le sentiment d’injustice des windsurfers et se sont toujours opposés, au niveau de l’association de classe internationale (IKA), à la confrontation des disciplines de board riding préconisée par l’ISAF.?
La pression du CIO étant réelle pour renouveler l’image de la voile olympique, il y avait des dériveurs à opposer avant de sortir le windsurf des JO de Rio, reste maintenant une faible mais réelle possibilité de retournement de la décision d’ici l’assemblée générale de novembre.?Quelle est aujourd’hui la feuille de route des trois cents structures (clubs et écoles) de la FFVL qui vont rebondir sur cette décision ?
1/ Les formats décrits dans le rapport technique de l’évaluation de Santander sont validés, la jauge actuelle ne devrait plus bouger beaucoup (trois ailes et une "box" pour la planche), l’équipe de France et les entraîneurs ont déjà intégré ces données dans leur programme 2012
2/ Au-delà du calendrier IKA en cours, un premier rendez-vous international est prévu avec l’ISAF à Melbourne en décembre pour la première épreuve de la SWC
3/ Un calage avec la FFVoile (seul représentant ISAF sur le territoire français) et le futur ministère des Sports est nécessaire pour mettre en œuvre la suite du programme sur le Haut Niveau kitesurf FFVL, avec en ligne de mire le renouvellement de la délégation.?
Julien Bontemps a bien exposé la problématique, le haut niveau du kitesurf ne sera pas celui du windsurf. Les lieux d’entraînement, l’histoire du sport, les hommes et la technique sont autant de paramètres qui font que la FFVL doit poursuivre son travail en vue médailles à Rio, aux jeunes windsurfers de rebondir eux aussi !"
Jean-Claude Benintende/FFVL