On Mexico Time
Quand les publicitaires se saisissent du surf et de son imaginaire, les mêmes clichés reviennent souvent. Est-ce que ce sont des clichés finalement ?
En tout état de cause ce film "sonne" bien, la musique lui colle bien à la peau, les lumières sont très belles, on se verrait bien aux mêmes endroits en surf ou en kite, d'autant que finalement, de quoi s'agit-il dans le film, sinon de surfer et de boire une bonne bière.
Puisque que l'on vous tient et que l'on disserte sur lle goût des autres horizons, on en profite pour déborder sur le voyage avec quelques lignes extraites d'une chronique de l'Express sur l'Usage du Monde, le livre culte de Nicolas Bouvier. Vous l'avez compris, il s'agit de récit...
"Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt, c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait." Dès les premières lignes de L'usage du monde, le ton est donné. Le jeune Genevois n'est en quête ni d'exotisme ni - encore moins - d'exploit. Tout au long des routes de Yougoslavie ou d'Iran, il va appliquer à la lettre la célèbre définition stendhalienne de l'écriture: "Un miroir promené le long d'une grande route." Le miroir de Nicolas Bouvier sera précis, souvent joyeux, parfois grivois, toujours élégant. Un peu déformant aussi sans doute - il n'est pas greffier, mais écrivain.
On vous invite à lire la suite qui détaille les péripéties de la sortie de ce livre. Etonnant. Bonne journée à tous