Le kitesurf, le spot, la plan d'eau et les autres
En tant que "groupe", les kiteboarders ne doivent jamais oublié de penser à la manière dont peut être percue leur pratique, leur évolution, et dans le même temps qu'ils sont une cible facile pour les autorités. Ce qui se passe à tahiti peut se passer ailleurs et à la vieille d'une saison touristique qui va commencer, il faut en être conscient. Malhereusement, il suffit quelquefois d'arriver sur un spot pour constater qu'il y a beaucoup de progrès à faire. Certes, le législateur pourrait aussi nous considérer un peu mieux.
Vu dans la Dépêche de Tahiti
"Lors du dernier comité permanent du plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) de Moorea (La Dépêche du 12 mars), la problématique de la pratique du kitesurf a une nouvelle fois été abordée, suite à des plaintes parvenues au maire de la part de résidents du lotissement Tiahura, qui est le plus important spot de départ des kitesurfeurs de l'île. Celles-ci mettent en avant la mauvaise pratique de certains kitesurfeurs qui privilégieraient le fun au détriment de la sécurité des baigneurs.
Ce qui se traduit sur le plan d’eau de Tiahura par des passages de kitesurfeurs à grande vitesse, parfois au milieu des baigneurs. La plainte évoque aussi le survol d’embarcations navigant dans le lagon par des kitesurfeurs lancés dans leur course.
Les trajets des sportifs sont pratiquement toujours les mêmes, à savoir un départ de la plage de la résidence, direction le large, traversant le lagon de part et d’autre, tractés par le vent. Parfois, la voie est libre, ce qui ne cause aucun problème. Mais d'autres fois, le lagon est plus encombré, notamment de baigneurs ou d’embarcations, et là, ça coince.
Dans un courrier, le maire a fait savoir aux kitesurfeurs qu’il était sur le point de rédiger un arrêté qui interdirait la pratique du kitesurf sur ce spot en particulier, laissant aux amateurs de ce sport la possibilité de le pratiquer dans le lagon de Haapiti. Ce que n’apprécient pas les kitesurfeurs qui dépendent du vent pour avancer, les spots acceptés n’étant pas les plus favorables.
Hiro Kelley, responsable des activités nautiques dans le cadre du PGEM, a demandé au maire de suspendre sa décision, en attendant que les kitesurfeurs se rencontrent afin de rédiger une charte de bon comportement. La réunion pourrait avoir lieu jeudi prochain, mais rien n’est pour l’instant confirmé. "