Clochards célestes
Le film, ce film est sorti juste avant le W.E. On aurait pu - aurait-on du ? - copier/coller le lien, dupliquer le titre et le mettre en ligne. La course de vitesse nous fatigue. On aime prendre notre temps, on aime aussi penser qu'on peut apporter un éclairage. Vanité peut-être.
Les films de kite se suivent et se ressemble souvent, même si la qualité est là. La tâche n'est pas facile il faut l'avouer. Il n'y a pas forcément beaucoup à dire. De très nombreux "clips" de n'existent que dans le cadre de la communication. A l'heure des réseaux sociaux, il faut occuper et si possible gagner du terrain. Il faut exister. Pour faire rêver, pour vendre. Ce n'est pas forcément coupable. Proposons à ceux qui diabolisent le commerce de ne rien acheter. Il leur faudra coudre une aile et shaper une board. Donc trouver des tissus produits par l'industrie, utiliser des résines toxiques. Il est plus facile de critiquer le système que d'en sortir réellement.
Revenons à nos moutons. Il y a des films qui déchirent tout en termes de qualités d'images. Il y a aussi des vidéos qui ont du style pour ne pas dire un "ton".
Ce n'est pas le premier film sur l'île Maurice, mais c'est un récit qui va bien. Ce n'est pas seulement une demo de tricks mais une ambiance, une expérience, un bout de route avec un mec qui pourrait être un pote. MPS à la caméra et Rodolphe Mac Keene devant l'objectif. La Takoon Kiteboarding Family prend du sens. Beau trip.