[Brève de kite n°23 bis] Le kite c'est aussi parler du kite. Tout a commencé sur le forum de Flysurf où j'ai croisé
Cyril Tintori, un baroudeur aussi infatigable que généreux. Il n'a pas hésité à me donner toutes ses notes de voyages et stats de vent peaufinées à l’aune de son expérience pour me permettre de réaliser whenwherekite.fr. Dans le même temps, et dans un autre univers, sur Twitter, je découvrais l'existence de
Kite for Girls, un blog mené par la sémillante et toujours passionnée
Klnm Emmanuelle, ce qui n'a pas manqué d'intriguer ma femme, persuadée que j'étais plus attiré par le bleu des yeux de la dame que par l'actualité du kite au féminin. Je décidais ensuite de m'inscrire sur Facebook. Et comme c'est par les filles que j'entrais dans la communauté virtuelle du kite, je tombais ex abrupto sur la charmante et charmeuse
Vérokite Treb, égérie de
Bref on va faire du kite entre filles, et pour moi, mascotte du kite en Sud-Est. Puis ce fut très vite des échanges avec le prof, j'ai nommé
Philippe Ancelin, et ses tutos d'orfèvre, petits bijoux de pédagogie, truffés du plaisir de transmettre, compilés avec méthode sur
One Launch Kiteboarding. Et puis
Arnone Bloganono, graphiste, créatif, la gentillesse incarnée et son stimulant
Arnone-project. Chemin faisant, je découvrais l'existence de
Philippe Roche, le promoteur inconditionnel de son spot fétiche, Santa Veronica, et de son nouveau projet colombien, le
Santa Veronica Kite club , colombia caraibes. Je retrouvais
Jules Rideur, local de mon triangle d’or (Fos, Carteau, Gracieuse), croisé dans une ancienne vie et dans un autre monde virtuel, celui de feu
LaPoudre.com. Bien sûr,
Yann Chouard, dont la scène kite ne peut plus ignorer le nom, star du réseau, promoteur inconditionnel de son home spot, Jawaï, avec cette capacité étonnante de vous mettre systématiquement la banane à la lecture de chacun de ses billets. Ma trajectoire fut bien évidemment happée par la force gravitationnelle de la planète Momo, celle du truculent et rabelaisien
Sylvain Maurin. J'allais aussi croiser
Jeff Valet, le stakhanoviste de l'info et assistait à la naissance de son
kitenews.fr, puis un de ses confrères,
Thierry Seray, journaliste, photographe et sans doute un peu poète. Je galopais sur les mots de
Delphine Braziu, exilée volontaire dans son paradis brésilien de
Vendôm Bar Lounge Parajuru. Dans un registre dépassant le strict cadre du kite, je suivais
Les échos d'un trou à rats dont le style taillé à la serpe prend parfois des intonations du Voyage au bout de la nuit. Enfin, je pris langue avec le jeune et sémillant
Mosquito Marc qui pousse la bienveillance à rompre la barrière du virtuel pour partager avec moi, un vieux, quelques sessions dans le réel.
- Voilà mon bestiaire.
Et voilà mon bréviaire, celui que je retrouve désormais - chaque jour enrichi de nouvelles trouvailles - sur l'application bleue. Sur tous ceux-là, et les autres que j'ai oublié de nommer, je n'en ai rencontré physiquement que deux ou trois. Dans la vraie vie, je n'aurais probablement pas osé les aborder. Lecteur de ces brèves de kite, ils ne te sont probablement pas inconnus. Mais si c'est le cas, je t'invite à les suivre et à échanger avec eux. Parce que le kite, c'est aussi parler du kite.