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Les guides d'achat

Choisir sa combinaison néoprene

LEXIQUE :

le lexique de la combinaison neoprene
Bien choisir sa combinaison néoprène n’est pas chose aisée. De nombreux détails techniques viennent embrouiller notre prise de décision et créer un véritable flou artistique. Ce guide édité par flysurf.com a pour but de vous expliquer de manière précise et détaillée les différents critères qui caractérisent les combinaisons néoprènes.

Posez-vous tout d’abord la question de l’utilité de votre combinaison. Avez-vous besoin d’une combinaison pour naviguer l’hiver par grand froid, d'une combinaison mi-saison pour les sessions où le soleil ne fait que de brèves apparitions ou simplement d'une combinaison d’été parce que l’eau est pour vous quoi qu’il arrive toujours fraîche ?

Les modèles vont de la combinaison sèche entièrement étanche aux modèles semi-secs d'épaisseurs de néoprène variées en passant par de simples lycras protégeant des frottements et des UV. Le néoprène est également utile pour protéger des chocs et pour mieux flotter.

Parlons technique. Il existe plusieurs types de néoprènes : 
- le jersey, dont le revêtement ressemble à du tissu. Ce néoprène offre souplesse, confort et résistance. Sa protection contre le vent est toutefois limitée.
- le mesh offre est un revêtement plus lisse et caoutchouteux qui va particulièrement bien protéger du vent mais il est plus fragile.
Les meilleures combinaisons sont composées à la fois de jersey pour offrir plus de souplesse et de résistance dans les zones sensibles (jambes, fesses, bras) et de panneaux en fine mesh au niveau du dos et du torse pour maintenir la chaleur.

Vient alors le choix de l’épaisseur du néoprène. Il dépend essentiellement de la température de l’eau dans votre région,  qui peut varier, on vous l’accorde, en fonction des saisons. Il existe différentes épaisseurs de néoprène chez toutes les grandes marques. Vous retrouverez toujours des désignations à 2 ou 3 chiffres. 5/4/3mm, 4/3mm, 3/2mm... Lorsque l’on retrouve deux chiffres, le premier correspond à l’épaisseur de néoprène au niveau du tronc torse et du dos. Le deuxième chiffre correspond à l’épaisseur de néoprène sur le reste de la combinaison. Lorsque l’on retrouve trois chiffres, le premier correspond à l’épaisseur de néoprène au niveau du tronc, le deuxième chiffre à l’épaisseur de néoprène au niveau des bras et le troisième à l’épaisseur de néoprène au niveau des cuisses. Directement après le choix de l’épaisseur, le choix de la coupe va être primordial (Voir schémas ci-dessous).

Les combinaisons intégrales qui couvrent le corps des chevilles aux poignets assurent une étanchéité maximale. Toutefois, les combinaisons manches longues, coupées au niveau des genoux peuvent s’avérer particulièrement performantes en offrant une liberté de mouvement des jambes optimale. Les shortys quant à eux se révèlent parfaits pour les températures plus élevées et apportent protection et flottabilité plutôt qu'une véritable imperméabilité.

LES DIFFERENTES COMBINAISONS NEOPRENES :

les différentes combinaisons néoprène
les épaisseurs de neoprene

Une petite explication en image :




Mais alors, quelle épaisseur choisir ?

Pour repère, en Bretagne on met en majorité du 5/4/3mm toute l'année (et du 4/3mm en été pour ceux qui ont une seconde combinaison). Une 4/3 peut suffire dans le sud de la France, en ajoutant un top chaud en dessous (Titanium ou polaire). Il n’y a pas de règle prédéfinie et la sensibilité au froid est plutôt personnelle. 

Si vous avez l’habitude de naviguer dans des eaux plutôt tempérées mais que vous souhaitez aussi profiter de votre sport favori en hiver ou mi-saison, n’hésitez pas à prendre une combinaison un peu plus épaisse. Ne pensez pas être gêné par l'épaisseur de la combinaison, les évolutions de ces dernières années sont assez surprenantes et les combinaisons même épaisses sont devenues très souples et très légères.

Si toutefois vous redoutez le froid à en pâlir d’avance, pourquoi ne pas essayer la combinaison sèche entièrement étanche dans laquelle vous restez habillé et au sec avec des vêtements techniques. Ces combinaisons, particulièrement adaptées lorsque les températures chutent sont équipées de coutures étanches, manchons au cou, poignets et chevilles pour une imperméabilité sans faille.
Le type de couture sera également un point important dans la sélection de votre combinaison néoprène. C’est l’élément qui pourra faire la différence entre plusieurs néoprènes de même épaisseur. On retrouve donc plusieurs types de coutures que voici :

Les coutures basiques :
souvent travaillées sur les combinaisons d’entrée de gamme, elles assurent une bonne étanchéité mais sont cependant un peu moins souples.

Les coutures flatlock : ce sont des coutures améliorées qui arrivent à être souples et qui restent plus confortables au niveau de la peau.

Les coutures cousues/collées : elles sont issues d’une fabrication spécifique associant couture et collage en offrant une barrière à l’entrée d’eau particulièrement efficace et une souplesse remarquable.

Pour conserver une bonne étanchéité, les coutures sont importantes. La faille peut venir de votre zip. Voici les deux principaux types de zip que vous pourrez retrouver sur les combinaisons néoprènes :

Back zip : la fermeture éclair est au niveau du dos, c'est facile à enfiler, et selon les modèles c'est plus ou moins protégé des entrées d'eau (avec un souflet par exemple il n'y a aucun problème à ce niveau).

Front zip : Pas de fermeture éclair ou une simple fermeture au niveau du col. La combinaison est plus difficile à enfiler et à enlever, mais on gagne en chaleur et en imperméabilité.

quel ouverture pour la combinaison néoprène

Vous avez maintenant choisi votre modèle de combinaison, reste à choisir la bonne taille. Pour cela, nous vous invitons à vous rendre sur notre guide des tailles !

Choisir ses accessoires néoprènes
Afin de parfaire votre équipement et de vous assurer une protection optimale, vous retrouverez ci-dessous tous les accessoires indispensables !

Les hauts :
Les tops chauds (néoprènes, titaniums ou polaires) sont utiles pour un surplus de chaleur sous votre combinaison de kitesurf ou portés seuls.
 
Les lycras, manches longues ou courtes, protègent du soleil, des frottements et irritations; ils se portent sous la combinaison, par-dessus (question de look!) ou seuls sous le harnais.

Les chaussons et bottillons :
On distingue les chaussons des bottillons de kitesurf par leurs formes. Les chaussons s’arrêtent au bas de la malléole tandis que les bottillons remontent au dessus des chevilles.

Plusieurs épaisseurs pour le froid ou pour protéger, différentes semelles plus ou moins souples pour mieux apprécier les sensations sur la planche ou servir de bouclier contre les oursins, différentes options de serrage…
Quelle que soit la fonction du chausson (anti-froid ou protection), prenez-le ajusté, adapté à la largeur de votre pied mais pas trop petit en longueur pour ne pas souffrir au niveau des orteils et des ongles. Il faut que vos doigts de pieds soient à peine en butée lorsque vous êtes debout. Le serrage sur le coup de pied peut être efficace pour que le chausson ne tourne pas dans le strap, ainsi que l'option "gros orteil à part" qui offre une meilleure liberté de mouvement. Enfin, pour les bottillons, un velcro ou une fermeture éclair aide à les enfiler facilement.

Les gants :
Moufles ou gants avec la paume ouverte, à vous de choisir. Ces modèles sont très efficaces pour protéger du vent froid sans ajouter une épaisseur sur la paume. Vous conservez le même diamètre de barre en main sans tétaniser. Pour les eaux glaciales, il vaut mieux des gants fermés pour conserver la chaleur, ils sont moins confortables si vous n'êtes pas habitués à cause de la sur-épaisseur entre votre paume et la barre.

Les cagoules, bonnets et bandeaux :
La cagoule seule ou intégrée à un top, le bandeau et le bonnet néoprène sont ultra efficaces pour éviter la déperdition de chaleur par la tête. Le froid ne réduit jamais la circulation sanguine à la tête (contrairement aux pieds et aux mains), et heureusement car sinon on se gèlerait le cerveau. Mais la tête fait perdre 30 à 40% de la chaleur produite par le corps. C'est beaucoup pour cette petite partie du corps (8% environ de la surface corporelle) !

Il existe des cagoules intégrales ne laissant apparaître qu'une partie du nez, des yeux et de la bouche. Elles sont idéales pour les froids extrêmes mais pas toujours supportées car si elles sont un peu grandes, elles peuvent se plaquer contre la bouche ou le nez et gêner à la respiration. Les bonnets et bandeau constituent une bonne variante pour des températures un peu plus élevées car ils sont plus légers et moins contraignants. Ils assurent également un bon maintien de la chaleur notamment au niveau des oreilles.